
B.P 1764 Pointe-Noire (République du Congo)
E-mail: lecepcongo@gmail.com
C.E.P
Centre Eden Préceptorat
Ecole et Internat de Ngoyo
Notre Histoire
La guerre civile
Le C.E.P ouvre ses portes en Octobre 1995 sous la forme d’un simple pensionnat. En 1997 la guerre civile éclate. Sous les balles, le personnel et tous les enfants du C.E.P traversent à pieds et en catastrophe la capitale devenue véritable champ de bataille et de pillage. Ils atteignent finalement une gare de train à plusieurs kilomètres hors de la ville où ils réussissent à monter dans un cargo de marchandise du dernier train encore en circulation. Malgré les conditions terribles de voyage, ils arrivent tous sain et sauf à Pointe-Noire Pointe-Noire, sur la côte atlantique, est le bastion économique et pétrolier du Congo, et là, la guerre ne semble pas pénétrer. De ce fait plusieurs réfugiés arrivent tous les jours.
Création de l’Association sociale et Humanitaire C.E.P
A Pointe-Noire, le C.E.P se reconstitue doucement, avec à sa charge les enfants dont les nouvelles des parents parviennent au compte-goutte. L’association C.E.P est alors mise en place pour répondre aux besoins des enfants présumés orphelins ou dont les parents ne sont plus en mesure de payer leurs contributions à la vie du centre . L’introduction de la scolarisation se fait par la répétition des cours du CNED français (Centre National d’Etude à Distance) pour répondre aux besoins des familles déplacées et disloquées après la guerre.En octobre 1998, le C.E.P trouve enfin des locaux adéquats dans un centre abandonné des Affaires Sociales que lui loue la Direction Régionale des Affaires Sociales qui reconnait l’action sociale et humanitaire du C.E.P. Malheureusement en Juin 2003, le C.E.P doit quitter précipitamment les lieux à la suite d’un changement de direction. Il s’installe alors sur le chantier de Mbondji (banlieue sud de Pointe-Noire) pour la rentrée d’Octobre 2003.
Le site de Mbondji et vers l’avenir
Depuis le site s’améliore peu à peu chaque année, grâce aux efforts du couple promoteur, au soutien de personnes de bonne volonté et de partenaires dont l’Association Humain et Solidarité Internationale.
Les effectifs de pensionnaires qui étaient tombés de 80 à 25 après 2003 sont remontés depuis et ont été dépassés jusqu'à 2017 ou une inflexion notoire s'est produite suite à la crise que traverse notre pays.
Le C.E.P continue de se battre à la fois pour son autonomie et pour sa capacité à offrir ses services aux enfants déshérités malgré les difficultés...
Le défi est la qualité de l’enseignement. Sans vouloir être élitiste, le C.E.P veut garder une image positive et performante dans un contexte où la qualité de la scolarisation, publique et privée, est souvent critiquée.



